الأربعاء، 14 نوفمبر 2012

Les régions hostiles aux nouveaux tarifs du solaire

PARIS (Reuters) - Le président socialiste de l'Association des régions de France (ARF) a demandé mercredi au gouvernement de surseoir à son projet de baisse de près de 20% du tarif d'achat de l'électricité d'origine photovoltaïque pour les installations de plus de 100 kilowatts.
Le président socialiste de l'Association des régions de France (ARF) a demandé mercredi au gouvernement de surseoir à son projet de baisse de près de 20% du tarif d'achat de l'électricité d'origine photovoltaïque pour les installations de plus de 100 kilowatts. /Photo prise le 2 avril 2012/REUTERS/Benoît Tessier
"Cette décision, prise sans aucune concertation et avec un effet rétroactif au 1er octobre, ne peut se justifier par aucun caractère d'urgence", a déclaré Alain Rousset, président de la région Aquitaine, dans une lettre à la ministre de l'Ecologie Delphine Batho.
Il fait valoir que cette décision, contenue dans un projet d'arrêté tarifaire qui doit encore être soumis à la CRE (Commission de régulation de l'énergie), touchera "la très grande majorité" des installations photovoltaïques, "seules susceptibles de générer un développement de la filière."
Les professionnels de l'énergie solaire, regroupé au sein du syndicat Enerplan, ont dénoncé de leur côté une "décision abrupte, prise sans concertation ni préparation."
Alain Rousset a reçu le soutien de Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, qui a pareillement critiqué une décision "pas acceptable" du gouvernement sur son compte twitter.
Avec la baisse annoncée, qui s'accompagne d'une hausse de 5% pour les tarifs appliqués aux installations de taille moyenne et d'un bonus pour celles d'origine européenne, le gouvernement entend prévenir une nouvelle bulle du solaire, analogue à celle de 2008-2009, liée aux prix très attractifs des panneaux importés de Chine.
Dans sa lettre à Delphine Batho, Alain Rousset fait valoir que, pour les régions, le solaire représente "un potentiel industriel et énergétique significatif, dans une optique de décentralisation énergétique.".
Pour le président de l'ARF, le "passage brutal" de 10,24 centimes le kw/h à 8,4 centimes le kw/h du tarif en question "limiterait le développement du solaire à quelques départements du Sud-Est" de la France et "déstabiliserait un secteur déjà chancelant".
"Si elle ne devrait pas poser trop de problèmes aux géants de l'énergie, cette décision impactera fortement les opérateurs indépendants", dit-il encore.
Yann Le Guernigou, édité par Jean-Loup Fiévet

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